Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte annonce en septembre 2014 la fin de l’État-providence et l’avènement de la société participative. Dans cette nouvelle société, chaque citoyen participe activement à la vie sociale et économique. Les citoyens y prennent par exemple la responsabilité de l’entretien de la rue et des espaces verts du quartier. Ils s’entraident et offrent du soutien et des soins aux voisins âgés, malades ou handicapés. Chaque individu y tient sa place dans la mesure de ses capacités personnelles. Par cette démarche, l’aide sociale n’est pas d’abord l’affaire de professionnels et de services sociaux, mais celle d’un réseau informel de personnes présentes dans l’entourage de la personne concernée. En effet, chaque citoyen, patient ou usager est invité à prendre en charge sa propre vie, pour le bien comme pour le mal. Il s’agit d’une dynamique de « Do-it-yourself-care », « le-social-fait-par-vous-même »1. Or, cette attitude du « Do-it-yourself » est aussi revendiquée par les entrepreneurs sociaux qui s’engagent par le bas dans les quartiers selon les principes de la nouvelle économie du partage. Dans ce chapitre, on se concentrera sur la figure de l’entrepreneur qui joue un rôle clé dans le renversement du système social néerlandais en cours. On y voit apparaître la logique du sujet2 déclinée dans la dynamique de subjectivation et de désubjectivation telle qu’évoquée par Michel Wieviorka3.
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Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte annonce en septembre 2014 la fin de l’État-providence et l’avènement de la société participative. Dans cette nouvelle société, chaque citoyen participe activement à la vie sociale et économique. Les citoyens y prennent par exemple la responsabilité de l’entretien de la rue et des espaces verts du quartier. Ils s’entraident et offrent du soutien et des soins aux voisins âgés, malades ou handicapés. Chaque individu y tient sa place dans la mesure de ses capacités personnelles. Par cette démarche, l’aide sociale n’est pas d’abord l’affaire de professionnels et de services sociaux, mais celle d’un réseau informel de personnes présentes dans l’entourage de la personne concernée. En effet, chaque citoyen, patient ou usager est invité à prendre en charge sa propre vie, pour le bien comme pour le mal. Il s’agit d’une dynamique de « Do-it-yourself-care », « le-social-fait-par-vous-même »1. Or, cette attitude du « Do-it-yourself » est aussi revendiquée par les entrepreneurs sociaux qui s’engagent par le bas dans les quartiers selon les principes de la nouvelle économie du partage. Dans ce chapitre, on se concentrera sur la figure de l’entrepreneur qui joue un rôle clé dans le renversement du système social néerlandais en cours. On y voit apparaître la logique du sujet2 déclinée dans la dynamique de subjectivation et de désubjectivation telle qu’évoquée par Michel Wieviorka3.
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Let’s Get Physical: A Sample of INC Longforms, 2015-2020 marks the five year anniversary of the INC Longform series. Based on research both theoretical and practice-based, INC Longforms showcase original projects, reflections, and critique. The essays in this collection invite the reader to look ahead while finding firm ground in the recent past. What topics are rising on the agenda of internet, media, and technology research? Which themes deserve our (ongoing) scrutiny and what are urgent reconfigurations of discourse? The thirteen contributions presented here take well-known issues in internet criticism one step further and address new subjects that call for attention. Divided into four sections, the authors cover the changing emotional attachments between humans and machines (‘Affects & Interventions’), rethink questions of labor and economic divisions (‘Class Lines’), dive into visual culture and its political influences (‘Meme Politics’), and ask how software and technology play their role in neo-cybernetic forms of bio- and necropolitics (‘Architectures of Control’).
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Dit proefschrift onderzoekt energiereconfiguraties, metname gericht op strategieën voor de transformatievan het energiesysteem en de gebouwde omgeving.Reconfiguraties zijn onderzocht in twee situaties. Deeerste situatie beschrijft de activiteiten en ontwikkelingvan de lokale energiebeweging, een sociale bewegingdie het huidige gecentraliseerde, op fossiele brandstoffen gebaseerde energiesysteem uitdaagt en streeftnaar een lokaal en democratisch geleid systeem, gebaseerd op duurzame energie. In de tweede situatie onderzoek ik hoe historische waarden en duurzaamheidswaarden in de gebouwde omgeving kunnen conflicterenen hoe deze conflicten kunnen worden opgelost, ondermeer door het toepassen van een integraal instrumentvoor waardering. Dit is van belang omdat de sterke drukom bestaande gebouwen energiezuinig te makenpotentieel een bedreiging vormt voor de historischewaarden in onze gebouwde omgeving.